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Le travail thérapeutique avec des victimes de traumatisme comportent certaines caractéristiques spécifiques.

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A l'heure d'aujourd'hui les études estiment qu'environ 90% de la population peut être confronté à un événement traumatique au cours de sa vie. Ces événements traumatiques peuvent avoir eu lieu pendant l'enfance ou l'adolescence, ou encore à l'âge adulte, et laissent une trace indélébile dans la psyché de la victime.

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On considère qu'un événement est "traumatique lorsqu'il implique une menace de mort ou une menace grave à son intégrité physique et qu'il a entraîné une peur intense, de l'impuissance ou de l'horreur chez la victime" (DSM-IV).

 

Parmi les événements traumatiques les plus fréquemment recensés, nous pouvons citer : la mort soudaine et imprévue d'un proche, les agressions interindividuelles (agressions physiques avec ou sans arme, agressions sexuelles), assister à la mort de quelqu'un, être victime ou témoin d'un accident grave de véhicule, être victime d'un désastre naturel (incendie, inondation, tornade), etc...

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Suite à de tels événements, se développent rapidement ou des années plus tard des troubles psychiques et/ou somatiques qui peuvent prendre différentes formes :

angoisse généralisée, phobies spécifiques, cauchemars, réminiscences, pensées intrusives, amnésies, conduites d'évitement, hypervigilance diurne, sursaut et agitation...

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L'intensité des séquelles post-traumatiques dépend en grande partie de l'aspect imprévisible et incontrôlable de l'événement. Leur évolution dépendra essentiellement des ressources adaptatives de la personne et de la prise en charge psychologique.

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Un accompagnement immédiat (ou le plus tôt possible) favorise une évolution rapide des symptômes et la "digestion émotionnelle" du trauma.

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